SEO

Forts du constat que 92%* des internautes cliquent sur les liens présents sur la première page des résultats Google et que 32%* du trafic d’un site web provient du SEO, améliorer la visibilité de votre site web est devenu une priorité (*Source : Digital Report 2019).

Pour améliorer votre SEO, quelques règles d’usage présentées dans cet article sont à respecter.

Sachez néanmoins que les résultats de votre stratégie SEO mettra entre 6 mois et 1 an à être visible, et ce, à condition que vous mettiez en place et respectiez le plan d’actions nécessaire à l’atteinte de vos objectifs.

Les moteurs de recherche, et notamment le leader, Google, mettent en place des algorithmes permettant de mesurer la qualité et la pertinence de votre site web, afin de déterminer son classement dans la SERP (« search engine result page » ou page de résultats des moteurs de recherche). Cette mesure est basée sur des caractéristiques techniques et fonctionnelles.

Pour renforcer votre référencement naturel, 6 principes sont à respecter :

  1. La performance technique
  2. L’ergonomie
  3. Les mises à jour
  4. Le contenu et les mots clés
  5. Les backlinks (ou netlinkings), les liens html et les ancres
  6. L’engagement utilisateur

La performance technique

Privilégiez un haut niveau de disponibilité et veillez à un affichage rapide de votre contenu.

Pour cela, veillez au choix de votre hébergeur ou de votre infrastructure technique si vous privilégiez un hébergement propriétaire.

De même, veillez au poids de vos images. Pour les utilisateurs de CMS du marché type WordPress, vous pouvez installer des modules de compression d’image.

Le temps de chargement de votre contenu dépend aussi du mode de connection des internautes :

• Lent (<10MB/s) : connexion Smartphone 3G, wifi public, ADSL hors zones urbaines,

• Moyen (entre 10MB et 300MB/s): Wifi en zone urbaine, connexion Smartphone 4G,

• Rapide (> 300MB/s) : Fibre optique et connexion Ethernet.

67% des accès se faisant sur Mobile, privilégiez une configuration pour connexion « lente », et dans tous les cas, veillez à ce qu’une image s’affiche en moins de 3 secondes.

Beaucoup s’interrogent sur la taille idéale des images. Elle n’a que peu d’importance d’un point de vue technique car seul leur poids sera impactant. Néanmoins, veillez à adapter la taille de vos images à leur usage. Par exemple, privilégiez le format 150×150 pour une photo de profil en miniature et veillez à de pas excéder pour les autres 1600 pixels en largeur.

Des éditeurs en ligne vous permettent de compresser vos images (exemple : tinypng.com). Vous pouvez aussi choisir un plugin de compression en masse ou réaliser cette opération manuellement. L’idéal est de ne pas excéder 100ko par image pour les images hors en-tête.

Le site Iloveimg est très utile pour redimentionner vos images en masse.

Pour compresser vos images en masse, je vous recommande le site Tiny png.

Les vidéos hébergées sur votre site web peuvent être très volumineuses et impacter grandement la vitesse de chargement. C’est pourquoi il est recommandé de les héberger en externe, par exemple via des plates-formes comme Youtube.

L’ergonomie

Veillez à ce que votre site soit responsive, où le contenu s’affiche parfaitement quelque soit le terminal utilisé (mobile, tablette ou ordinateur). A défaut, privilégiez l’affichage pour mobiles (comptabilisant 67% des accès Internet).

Une classification claire du contenu au moyen d’une architecture pensée en amont facilitera l’expérience utilisateur. Structurée autour de votre cœur de métier, de vos segments de clientèle ou encore de vos localisations, à vous de choisir pourvu que la segmentation soit cohérente. Une structuration bi-matricielle (basée sur 2 critères de segmentation) peut également être envisagée.

Il est recommandé (hormis pour les sites de type one page) de créer un menu de 5 à 7 onglets maximum.

Concernant la structuration du contenu, le titre de la page sera de niveau H1 et les titres et sous-titres en H2, H3 et éventuellement H4.

L’accès aux informations doit être facilité et se faire en 3 clics maximum.

Les mises à jour

Les moteurs de recherche scannent régulièrement le contenu des sites web. Un contenu non mis à jour ou obsolète vous fera perdre des points et impactera votre classement dans la SERP. Pour y remédier, il est conseillé de mettre régulièrement à jour le contenu de votre site web, a minima une fois par mois.

De plus en plus de site web voient ainsi l’intérêt de publier un blog. Enrichi régulièrement de contenu, traitant de sujets d’actualité recherchés par les internautes, il vous permettra de renforcer votre positionnement.

Le contenu et les mots clés

Le temps du positionnement sur les seuls mots clé est révolu. Désormais, les moteurs de recherchent ont mis au point des outils capables d’analyser la structuration de votre contenu (titre, sous-titre, paragraphe, la qualité de votre rédaction, la pertinence des sujets traités, le caractère novateur et différenciateur de vos écrits, ainsi que les mots et expressions clés employés).

Pour les utilisateurs de WordPress, Yoast SEO est un outil exploitable en version gratuite satisfaisant pour analyser le contenu et la structuration de vos pages et assurer une mise en conformité aux exigences des moteurs de recherches. Il vous permet également de renseigner les métadonnées propres à vos pages et les mots clés sur lesquels vous souhaitez vous positionner.

Il est très intéressant pour vous assurer un contenu riche et de qualité de mettre en place une stratégie de contenu comprenant un blog, assorti d’une ligne éditoriale. Rédiger des articles de qualité conformes aux attentes de votre cible, bien structurés et comprenant des mots et expressions clés (idéalement situés en début de paragraphe et en gras), vous assurera un avantage concurrentiel en termes de SEO et donc de SERP.  

Pour renforcer votre SEO, pensez également à nommer vos images avec des mots clés pertinents. Pour vos vidéos, en plus du nommage, pensez à y ajouter un descriptif.

Les backlinks (ou netlinkings), les liens html et les ancres

Les backlinks

Un bon moyen de renforcer votre SEO est la présence de Backlinks (ou netlinkings). Présents sur des sites tiers de confiance (trust flow), ils renvoient l’internaute au moyen d’un lien vers votre site. Un petit bémol, l’objet de ces sites doit être pertinent au regard de votre activité. Demander à votre ami kinésithérapeute de faire un renvoi de son site vers le vôtre consacré au coaching d’entreprise n’aura que peu d’intérêt.

Le maillage interne

Les liens html entre les pages de votre site (maillage interne) renforcent son ergonomie et sont également prisés par les moteurs de recherche.

Pour cela, créez une architecture à au moins 3 niveaux, et au moyen de boutons d’actions, d’ancres, de liens html, liez de manière logique les pages et sections de votre site web.

Si vous tenez un blog, mettre en place un topic cluster peut améliorer votre SEO. Pour cela, identifiez un sujet d’écriture, rédigez un article central puis des articles satellites venant approfondir le sujet. Veillez néanmoins à bien distinguer les articles de votre topic cluster afin d’éviter toute “cannibalisation”, c’est à dire une mise en concurrence d’au moins 2 articles trop similaires.

L’engagement utilisateur

Clics, temps passé, taux de rebond, captation, rétention, interventions et partages… Autant de critères qui renforcement le niveau d’engagement utilisateur de votre site et amélioreront votre positionnement. Pour mesurer l’engagement utilisateurs, je vous recommande Google Analytics.

Et ensuite ?

Vous assurer durablement un bon classement dans les moteurs de recherche est un travail de longue haleine. Une fois vos objectifs atteints, vous devrez poursuivre vos efforts d’enrichissement et de mise à jour. Une veille régulière vous permettra une connaissance des pré-requis techniques et fonctionnels nécessaires au maintien de votre positionnement.

Pour aller plus loin, je vous recommande la lecture de l’article : Créer votre site web : trouver le bon compromis entre UX Design et performances techniques

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